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CHAPELLE DU PRECIEUX SANG
27 octobre 2007

La Prudence : La prudence, clef de la perfection.

La Prudence :

La prudence, clef de la perfection.

Les anciens ont beaucoup parlé de cette vertu, et nous devons leur en savoir gré. ils nous ont enseigné que, dans un certain sens, la valeur de l'homme se mesure à l'aune du bien moral qu'il réalise dans la vie. Or, c'est précisément là ce qu'assure la vertu de Prudence. L'homme prudent, qui s'engage pour tout ce qui est vraiment bon, s'efforce de mesurer toute chose, toute situation et toute son activité à l'aune du bien moral.

Il faut donc considérer comme prudent non pas - comme on le fait souvent - celui qui sait se débrouiller dans la vie et en tirer le plus grand avantage, mais plutôt celui qui sait construire sa vie en suivant la voix d'une droite conscience ainsi que les exigences de l'authentique morale.

Ainsi donc la Prudence est-elle la clef pour la réalisation de la tâche fondamentale que le Seigneur a confiéŽe à chacun d'entre nous. cette tâche, c'est la perfection même de l'homme. Chacun de nous tient son humanité de Dieu. A nous de nous comporter en conséquence.

Mais le chrétien a le droit et le devoir de considérer la vertu de Prudence encore d'un autre point de vue. Elle est comme l'image de la providence de Dieu projetée dans l'homme concret. Car - la Genèse nous l'apprend - l'homme a été créé à l'image et ressemblance de Dieu. Et Dieu réalise son plan dans l'histoire de la création et surtout dans l'histoire de l'humanité. L'objet de ce dessein est - selon l'enseignement de saint Thomas d'Aquin - le bien suprème de l'univers. Considéré dans l'histoire de l'humanité, le même dessein divin devient simplement le dessein du salut, un dessein qui nous embrasse tous. Au centre même de sa réalisation se trouve Jésus-Christ, expression de l'éternel amour et de la sollicitude de Dieu même, Père, pour le salut de l'homme. C'est en même temps l'expression pleine de la divine Providence.

Et bien, l'homme qui est à l'image de Dieu doit être - je cite encore saint Thomas - en quelque sorte la Providence. Mais à sa mesure. Il peut participer à cette grande marche de toutes les créatures vers ce but qu'est le bien de la création. Il doit - pour nous exprimer encore davantage dans le langage de la foi - participer au dessein du divin Salut. Il doit marcher vers le Salut et aider les autres à se sauver. En aidant les autres, il se sauve lui-même.

Chacun de nous se posera donc la question : suis-je prudent dans ce sens là ? Mon programme de vie tend-il à mon vrai bien ? Tend-il à la réalisation de mon salut, tel que le veulent le Christ et l'Eglise ? L'étudiant et l'étudiante qui m'écoutent aujourd'hui, le garçon et la fille, considéreront sous cet éclairage leurs devoirs de classe, leurs lectures, leurs passe-temps, le choix de leurs amis et ames. Le père et la mère de famille qui m'écoutent, penseront à leurs devoirs d'époux et de parents. Sous ce même éclairage, le ministre ou l'homme d'Etat considérera ses devoirs et ses responsabilités. Cherche-t-il le vrai bien de la société, de la nation, de l'humanité ? Ou n'a t-il en vue que des intéréts particuliers ? Si j'ai parmi mes auditeurs un journaliste, un publiciste ou une personne qui a une influence sur l'opinion publique, il réfléchira sur la portée de son influence.

Et moi, le Pape qui vous parle, que dois-je faire pour agir avec prudence ? Je pense aux lettres adressées par Albino Luciani, alors patriarche de Venise, à Saint Bernard. Dans sa réponse au cardinal Luciani, saint Bernard, docteur de l'Eglise, rappelle avec force que celui qui gouverne doit être prudent. Que doit faire le nouveau Pape pour agir avec prudence ? Il doit certainement faire beaucoup. Il doit toujours se renseigner et toujours méditer sur ces problèmes. Est-ce tout ? Non. Il doit en outre prier pour avoir le don de Conseil. Et tous ceux qui désirent que le nouveau Pape soit un pasteur prudent de l'Eglise, auront à coeur de demander pour lui le don de Conseil. Et qu'ils demandent aussi pour eux-mêmes ce don, par l'intercession de Notre-Dame du bon Conseil. Il faut en effet souhaiter que tous les hommes se comportent avec prudence et que les détenteurs du pouvoir soient animés par une authentique Prudence.

Puisse l'Eglise, fortifiée par les dons du Saint-Esprit et en particulier par le don de Conseil, s'insérer efficacement dans cette grande marche vers le bien de tous, et montrer à tous la voie du Salut éternel.

(Jean-Paul II 25 octobre 1978)

La Justice :

La justice, suppose l'amour.

Nous sommes à peu près tous conscients qu'en ce monde il est impossible de réaliser la justice dans toute sa dimension. Sans doute les paroles tant de fois entendues : il n'y a pas de justice en ce monde sont quelques peu simplistes. Mais elles sont vraies. La Justice est plus grande que l'homme, plus grande que sa vie terrestre. Il est difficile aux hommes d'établir entre eux, entre les divers milieux, entre la société et le les groupes qui la composent, entre les nations, des rapports aussi justes qu'ils le voudraient. Chaque homme vit et meurt comme assoiffé de justice car le monde n'est pas en mesure de satisfaire pleinement un être créé à l'image de Dieu, ni au plus profond de sa personne ni dans les différents aspects de sa vie humaine.

Ainsi assoiffé de justice, l'homme s'ouvre à Dieu qui est Justice. Dans le sermon sur la montagne, Jésus l'a dit clairement : Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice car il seront rassasiés (Mt 5,6). Sans nous écarter de cette vision évangélique, il nous faut considérer la justice également comme la dimension fondamentale de la vie humaine ici-bas : la vie de l'homme, de la société, de l'humanité. C'est la dimension morale. La justice est un principe fondamental de l'existence et de la coexistence des hommes, des communautés, des sociétés et des nations.

La justice est aussi un principe de l'existence de l'Eglise, Peuple de Dieu, un principe de la coexistence de l'Eglie et des diverses structures sociales, en particulier de l'Etat, ainsi que des organisations internationales. Sur ce terrain, vaste et varié, l'homme et l'homme et l'humanité cherchent sans cesse la justice : c'est un processus continuel, une tâche extrèmement importante. Selon les différents rapports et situations, la justice a reçu tout au long des siècles, des définitions de plus en plus appropriées. Soit le concept de la justice : commutative, distributive, légale et sociale. Tout cela montre combien la justice est fondamentale pour l'ordre moral, parmi les hommes, dans les relations sociales et internationales. On peut dire que le sens même de l'existence de l'homme sur la terre est lié à la justice. Définir correctement ce qui est du à chacun de la part de tous et à tous de la part de chacun, ce qui est du (debitum) à l'homme de la part de l'homme, partout. Définir et surtout réaliser ! C'est une grande chose pour laquelle une nation vit et grâce à laquelle sa vie a un sens. On a assisté tout au long des siècles à un effort incessant, à une lutte continuelle pour mettre plus de justice dans la société. Il faut considérer avec respect les nombreux programmes et les systèmes réformateurs de diverses tendances. Mais il faut aussi se rendre compte qu'il ne s'agit pas ici avant tout des systèmes mais de la justice et de l'homme. Ce n'est pas l'homme qui est au service du système, mais le système qui doit être au service de l'homme. Par conséquent, ces systèmes eux-mêmes doivent se garder de se durcir. Je pense aux systèmes sociaux, économiques, politiques et culturels qui doivent être respectueux de l'homme, de son bien intégral et capables de se corriger eux-mêmes, de corriger leurs propres structures en les adaptant aux exigences de la pleine vérité sur l'homme. De ce point de vue, il faut accorder toute sa valeur à l'effort accompli de nos jours pour consolider les droits de l'homme dans la vie de l'humanité, des peuples et des Etats. L'Eglise de notre siècle est en dialogue continu avec le monde contemporain à tous les niveaux, comme le témoignent les nombreuses encycliques des Papes et la doctrine du concile Vatican II. Le Pape actuel devra revenir souvent sur ce vaste sujet qu'il ne fait pour l'instant que signaler. - Chacun de nous doit pouvoir vivre dans la justice et, bien plus,

Etre juste et agir avec justice à l'égard de ceux qui sont loin, à l'égard de la communauté, de la société et... à l'égard de Dieu. Parmi les nombreuses formes de justice, il en est une qui concerne ce que l'homme doit à Dieu. C'est un thème, à lui seul, très vaste ! Je ne le développerai pas maintenant, mais je ne puis m'abstenir de le signaler.

Arrétons-nous, en attendant, sur les hommes. Le Christ nous a laissé le commandement de l'amour du prochain. Ce commandement renferme tout ce qui concerne la justice. Il ne peut y avoir d'amour sans justice. L'amour dépasse la justice, mais en même temps il la suppose. Même le père et la mère qui aiment leur enfant doivent être justes avec lui. Si la justice vacille, l'amour aussi est menacé. Etre juste c'est rendre à chacun selon son dû. Cela concerne les biens temporels, matériels. Le meilleur exemple peut être ici la rétribution pour le travail, le droit au fruit de son travail ou de sa terre. Il faut aussi rendre à l'homme le respect et la considération auxquels il a droit. - Plus nous connaissons l'homme, plus il nous révèle sa personnalité, son caractère, son intelligence et son coeur. Et nous nous rendons compte alors - et nous devons nous rendre compte - du critère selon lequel nous devons le mesurer et de ce que veut dire être juste à son égard.

Il est par conséquent nécessaire d'approfondir sans cesse la connaissance de la justice. Elle n'est pas une science théorique. Elle est une vertu, une force de l'esprit, de la volonté et du coeur. Il faut aussi prier pour être juste et pour savoir être juste. Nous ne pouvons oublier la parole de Notre-Seigneur : C'est la mesure dont vous vous servez qui servira de mesure pour vous (Mt 7,2). Homme juste, homme de juste mesure, que nous le soyons tous, que nous ne cessions d'essayer de le devenir !

(Jean-Paul II 8 novembre 1978)

La Force :

La force, va de pair avec le sacrifice. Pour nous, qu'est-ce qu'un homme fort, un homme courageux ? On pense toute de suite au soldat qui défend sa patrie, qui, pendant la guerre, met en péril sa santé et même en temps de paix. C'est pourquoi nous avons beaucoup d'estime pour les personnes qui se distinguent par ce que lon appelle le Courage civique. Fait preuve de courage qui risque sa vie pour sauver quelqu'un qui va se noyer, qui offre son aide lors de calamités naturelles - incendies, inondations, etc.

Le courage, une vertu que possédait à coup sûr saint Charles, mon patron, qui exerçait son ministère pastoral parmi les habitants de Milan frappés par  la peste. - Mais nous pensons aussi avec admiration aux alpinistes qui gravisent les sommets de l'Everest ou aux cosmonautes, en particulier ceux qui ont posé pour la première fois le pied sur la lune.

Vous le voyez, la vertu de force se manifeste de mille manières. Certaines sont très connues, ont une certaine renommée. D'autres le sont moins, bien que souvent elles requierent une force encore plus grande. La force , nous l'avons dit est une vertu, une vertu cardinale. Permettez-moi d'attirer votre attention sur des exemples dont on parle peu mais qui témoignent une grande vertu, héroïque parfois. Je pense par exemple, à cette femme, mûre de famille nombreuse à qui on conseille de supprimer une nouvelle vie conçue en son sein et de se soumettre à une intervention pour interrompre sa maternité. Cette femme répond fermement non, consciente des difficultés que comporte ce non, des difficultés pour elle, pour son mari, pour toute sa famille. Cependant, elle répond non. La nouvelle vie qu'elle porte dans son sein a une valeur trop grande, trop sacrée pour qu'elle puisse céder à toutes les pressions. Encore un exemple : un homme à qui on promet la liberté et une carrière facile ˆ condition qu'il renie ses principes ou approuve quelque chose qui met en cause son honnèteté à l'égard des autres, cet homme aussi répond non, faisant fi des attraits et des menace. Voilà un homme courageux. - Ils sont nombreux, très nombreux, les actes de courage, parfois héroïques, dont les journaux ne parlent pas et dont on ne sait presque rien. Seule la conscience de l'homme les connait... Et Dieu le sait !

Je veux rendre hommage à tous ces courageux inconnus. A tous ceux qui ont le courage de dire non ou oui lorsqu'il leur en coûte. Aux hommes qui font preuve de dignité et d'une grande humanité. C'est bien parce qu'ils sont inconnus qu'ils méritent un hommage et une reconnaissance spéciale. - Selon la doctrine de saint Thomas, possède la vertu de force celui qui est prêt à agredi pericula, c'est-à-dire à affronter les adversités pour une juste cause, pour la vérité, pour la justice, etc. Posséder la vertu de courage, c'est surmonter la faiblesse humaine et surtout la peur. L'homme, de par sa nature, est porté à craindre le danger, les malheurs, la souffrance. Il faut donc chercher les hommes courageux non seulement sur les champs de bataille, mais aussi dans les hôpitaux et partout ou l'on souffre. On rencontrait de tels hommes dans les camps de concentration, dans les centres de déportation. C'étaient de véritables héros.

Parfois la peur ôte le courage civique aux hommes qui vivent dans un climat de menace, d'oppression ou de persécution. Quelle n'est alors la force et la valeur de ces hommes capables de franchir la barrière de la peur pour rendre témoignage à la vérité et à la justice. Pour atteindre une telle force, l'homme doit en quelque sorte aller au-delà de ses propres limites et se dépasser lui-même en courant le risque de l'inconnu, le risque d'être mal vu, le risque de s'exposer à des situations désagréables, de supporter les injures, les dégradations, les pertes matérielles, et même d'endurer la prison ou les persécutions. Pour atteindre une telle force, l'homme doit être soutenu par un grand amour de la vérité et du bien auquel il se consacre. La vertu de force va de pair avec le sacrifice. Cette vertu avait déjà chez les anciens une valeur bien définie. Avec le Christ, elle a acquis une valeur évangélique, chrétienne. L'Evangile s'adresse aux faibles, aux pauvres, aux doux et aux humbles, aux artisans de paix, aux miséricordieux, et il est en même temps un incessant appel à la force. Il dit souvent : N'ayez pas peur (Mt 14,27). Il enseigne à l'homme qu'il faut savoir donner sa vie (Jn 15,13) pour une juste cause, pour la vérité, pour la justice.

Nous avons besoin de force pour être des hommes. En effet, l'homme n'est vraiment prudent que s'il possède la vertu de force. Prions pour ce don du Saint-Esprit, le don de la force. Lorsque l'homme n'a pas la force de se dépasser lui-mme, en vue d'atteindre des valeurs supérieures comme la vérité, la justice, la vocation, la fidélité conjugale, il faut que ce don d'en-haut fasse de chacun de nous un homme fort et nous murmure au bon moment Courage !

(Jean-Paul II 15 novembre 1978)

La Tempérence :

La tempérance, maîtrise de soi.

On ne peut être vraiment prudent, ni vraiment juste, ni vraiment fort, si l'on ne possède pas aussi la vertu de tempérance. On peut dire que cette vertu conditionne indirectement toutes les autres vertus. Mais il faut dire aussi que toute les autres vertus sont indispensables pour que l'homme soit tempérant (ou sobre).

Le terme même de tempérance semble se rapporter en quelque sorte à ce qui est hors de l'homme. En effet, est tempérant, dit-on, celui qui n'abuse pas de nourriture, de boisson, de plaisirs, celui qui ne boit pas trop d'alcool, qui ne laisse pas sa conscience s'anéantir par la drogue, etc. Cette référence à des éléments extérieurs à l'homme a son fondement dans l'homme. C'est comme si en chacun de nous existait un moi supérieur et un moi inférieur. Dans notre moi inférieur s'exprime notre corps et tout ce qui lui appartient : ses besoins, ses désirs, ses passions, celles des sens avant tout.

La vertu de tempérance permet à chaque homme de faire triompher son moi supérieur sur son moi inférieur. Est-ce là une humiliation de notre corps ? Une diminution ? Non, au contraire ! Cette maîtrise met en valeur le corps. La vertu de tempérance fait en sorte que le corps et nos sens trouvent la juste place qui leur revient dans notre être humain. Possède la vertu de tempérance celui qui sait se maîtriser, celui qui ne permet pas à ses passions de l'emporter sur la raison, sur la volonté et aussi sur le coeur. L'homme qui sait se maîtriser ! S'il en est ainsi, il est facile de comprendre la valeur fondamentale et le caractère indispensable de la vertu de tempérance. Oui, elle est indispensable pour que l'homme soit pleinement homme. Il suffit de regarder celui qui se laisse entraîner par ses passions et en devient la victime, renonçant de lui-même à l'usage de la raison pour comprendre clairement qu'être homme c'est respecter sa propre dignité et donc, se laisser guider par la vertu de tempérance.

Cette vertu est appelée aussi sobriété. C'est juste ! En effet, pour être en mesure de maîtriser nos passions, la convoitise de la chair, les explosions de la sensualité etc., nous ne devons pas aller au-delà des justes limites imposées à nous mêmes et à notre moi inférieur. si nous ne respectons pas ces justes limites, nous ne serons pas à même de nous dominer. Cela ne veut pas dire que l'homme vertueux ne puisse pas être spontané, ne puisse pas exprimer sa joie, ne puisse pas pleurer, ni exprimer ses prores sentiments; cela ne veut pas dire qu'il doive devenir insensible, indifférent, comme un bloc de glace ou de pierre. Non, en aucune manière ! Il suffit de penser à Jésus pour s'en convaincre. La morale chrétienne ne s'est jamais identifiée avec le stoïcisme. Au contraire, si l'on considère toute la richese des sentiments dont chaque homme est capable - chacun de manière différente d'ailleurs : l'homme à sa façon, la femme à la sienne - , il faut reconnaître que l'homme ne peut atteindre cette spontanéité adulte, que par un travail incessant sur lui-même, en contrôlant tout son comportement. C'est cela la vertu de tempérance, de sobriété.

Je crois que cette vertu exige aussi de notre part l'humilité devant les dons que Dieu a offerts à notre nature humaine. Je dirais : humilité du corps et humilité du coeur. Cette humilité est nécessaire à l'harmonie intérieure de l'homme, à la beauté intérieure de l'homme, à la beauté intérieure de la femme. Que chacun y réfléchisse, les jeunes surtout, et plus encore les jeunes filles... A l'âge ou l'on tient tant à être beaux ou belles pour plaire aux autres ! N'oublions pas que l'homme doit être beau d'abord à l'intérieur. Sans cette beauté, tous les efforts entrepris pour embellir le corps ne feront ni d'elle ni de lui, une personne vraiment belle !

D'ailleurs, n'est-ce pas le corps, la santé qui subissent des dégâts lorsque l'homme ne pratique pas la vertu de tempérance, de sobriété ? Les statistiques et les bulletins de santé de tous les hôpiteaux du monde en disent long à ce sujet ! Les médecins des centres de consultation où se rendent les époux, les fiancés et les jeunes ont une grande expérience dans ce domaine.

Il est vrai que nous ne pouvons pas dire qu'une personne est tempérante ou non, exclusivement d'après sa santé psychique et physique; cependant, c'est prouvé, l'absence de cette vertu porte atteinte à la santé.

(Jean-Paul II 22 novembre 1978)

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