Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CHAPELLE DU PRECIEUX SANG
7 décembre 2006

2° SEMAINE DE L’AVENT 06

2° SEMAINE DE L’AVENT  06

DIMANCHE
Homélie d’un auteur anonyme arien.

qu’êtes vous allés voir au désert ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète !

Il convient en effet à un prophète de prêcher le Christ. Mais lui appartient-il, avant de naître, de reconnaître Dieu présent dans le sein maternel ?

Il convient à un prophète de recevoir le don de prophétie pour sa foi et sa conversion. Mais peut-il être prophète avant d’être homme, avant de recevoir la grâce ?

Il convient à un prophète de recevoir de Dieu ce bienfait. Mais lui appartient-il de donner à Dieu le bienfait du baptême ?

Il convient à un prophète d’annoncer par avance la venue du Christ. Mais lui appartient-il, face au Christ, de le montrer du doigt ?

Il convient à un prophète de prophétiser sur Dieu. Mais sur quel prophète Dieu a-t-il jamais prophétisé à son Fils : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi ! Le prophète Malachie l’avait annoncé en disant : Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant toi !

Jésus, célébrant les louanges de Jean, explique ensuite pourquoi il est plus qu’un prophète. Jean, certes, avait dit du Christ : Voici l’Agneau de Dieu, mais il reçut de ce dernier bien plus qu’il ne lui avait donné. En glorifiant le Christ, Jean lui a décerné une louange humaine. Le Christ, par contre, a offert à Jean une gloire divine.

Celui-ci désigne le Christ comme Agneau, celui-là parle de Jean comme d’un ange, d’un messager. La louange de Jean était incomplète, car le Christ ne devait pas seulement ôter le péché du monde, mais il devait encore lui apporter la vie éternelle. La louange du Christ, par contre, élevait Jean au-dessus de ce qu’il semblait être car, étant homme, il fut appelé ange. Voici que j’envoie mon ange, mon messager, devant toi.

« Écoute, Jean, et comprends l’honneur qui t’est fait. » Il me semble, s’il n’est pas audacieux de parler ainsi, qu’il soit plus glorieux pour Jean d’être appelé “ange” pour ses vertus qu’en raison de sa nature. Le mot “ange”, en effet, désigne autant la récompense des vertus qu’une propriété de nature. Cet homme est donc admirable : il a dépassé la sainteté des anges dans son humanité, et obtenu, par grâce de Dieu, ce que celle-ci ne comportait pas.

LUNDI

Tous les prophètes envoyés avant le Christ furent appelés “anges”, comme il est écrit : Vous avez reçu la loi promulguée par des anges, et vous ne l’avez pas observée ! 4 Pourquoi est-il dit seulement de Jean, comme grâce insigne : Voici que j’envoie mon ange devant toi ?

Tous les prophètes furent envoyés avant le Christ, seul Jean, son contemporain, fut envoyé au-devant de lui.

Jean était plus proche du Christ dans le temps que les autres prophètes ; il les dépassait aussi par sa proximité du Christ pour la justice. Beaucoup d’étoiles précèdent la lumière et annoncent sa venue. Une seule mérite le nom d’étoile du matin, l’étoile qui naît avec la lumière.

Tous les prophètes ont précédé le Christ et annoncé sa venue. Seul Jean fut appelé “le Précurseur”. Il n’annonce pas seulement sa venue, il le montre aussi du doigt : Voici l’Agneau de Dieu.

Tous les prophètes ont attesté qu’il viendrait ; lui seul a montré qu’il était déjà venu. Tous les prophètes ont été envoyés pour l’annoncer, lui seul pour lui préparer la route. Ceux qui annoncent sa venue ont un ministère de prédication, celui qui prépare la route reçoit un ministère de conversion, une œuvre de purification. L’ange Gabriel avait dit de Jean : Il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ! 5 Il a corrigé pour que le Christ accueille, il a purifié pour que le Christ sanctifie, il a préparé pour que le Christ puisse établir sa demeure.

MARDI

J. H. NEWMAN                In   Sermons paroissiaux - 4, 280-283.

Considérons cette très grave question qui concerne chacun de nous si intimement. Qu'est-ce que veiller dans l'attente du Christ ? Celui-ci nous dit : “Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison va venir, le soir, à minuit, au chant du coq ou le matin, de peur que, venant à l'improviste, il ne vous trouve endormis. Et ce que je vous dis à vous, je le dis à tous : veillez”…..

Qu’est-ce que le fait de veiller ? Je crois qu'on peut le définir à partir de ce qui suit : savez-vous ce que l'on ressent dans la vie courante lorsqu'on attend un ami, que l'on guette sa venue et qu'il tarde ? Savez-vous ce que c'est que d'être dans l'angoisse d'une chose qui pourrait se produire ou dans l'incertitude d'un événement important qui vous fait battre le cœur dès qu'on vous le rappelle, qui revient comme votre première pensée du matin ? Savez-vous ce que c'est que d'avoir un ami, loin à l'étranger, d'attendre de ses nouvelles et de se demander jour après jour ce qu'il fait maintenant et s'il va bien ? Savez-vous ce que ce c'est que de vivre attaché à quelqu'un que vous suivez des yeux, dans l'âme de qui vous pouvez lire, dont vous remarquez les changements dans le maintien, dont vous anticipez les désirs, avec qui vous échangez les sourires et de qui vous partagez la tristesse, peiné quand il est contrarié, joyeux quand il réussit ? Veiller dans l'attente du Christ est un sentiment analogue à ceux-là dans la mesure où les sentiments de ce monde peuvent donner une image de ceux de l’autre.

Il veille dans l'attente du Christ, celui qui a un cœur sensible, ouvert et accueillant, qui est éveillé, prompt, intuitif, qui se tient aux aguets, ardent à le chercher et à l'honorer. Il veille dans l'attente du Christ celui qui l'attend dans tout ce qui arrive, et qui ne serait ni surpris, ni décontenancé, ni bouleversé s'il était mis tout à coup devant le fait soudain de sa venue.

Et il veille avec le Christ celui qui, en regardant vers l'avenir, ne néglige pas le passé et ne se borne pas à contempler ce que son Sauveur lui a acquis, au point d'oublier ce qu'il a souffert pour lui. Il veille avec le Christ celui qui fait mémoire de la croix et de l'agonie du Christ et les revit en sa propre personne, celui qui prend sur lui, avec joie, ce manteau d'affliction que le Christ a porté ici-bas et qu’il a laissé derrière lui quand il est monté au ciel. C'est pourquoi, dans les épîtres, les écrivains inspirés expriment aussi souvent leur désir de son deuxième avènement, qu'ils expriment leur souvenir de sa première venue et qu'ils ne perdent jamais de vue son crucifiement en célébrant sa résurrection.

MERCREDI

Yves RAGUIN         À LA RECHERCHE DE DIEU    Chemins de la contemplation

Si tu veux partir à la recherche de Dieu, ne pense pas que tu te lances à la poursuite de l'insaisissable. Dieu t'attend déjà. Ce désir qui t'habite de partir à sa recherche vient de lui. C'est son appel. Il ne veut pas encore que tu le saches, mais, crois-moi, ce désir vient de lui. Ce que tu cherches à atteindre, c'est ton Dieu. Tu désires le connaître de toute la puissance de ton esprit et l'aimer de toute la force de ton amour. C'est ce que les saints ont cherché avant toi, et ils l'ont trouvé. Tu désires voir ton Dieu, l'entendre, l'aimer non plus dans une perception de foi qui, dans sa grandeur, laisse l'homme sur son désir, mais d'une connaissance nouvelle dont les patriarches, les prophètes, les saints ont fait l'expérience. Tu voudrais pouvoir dire : "J'ai vu Dieu !".

Personne ne peut voir Dieu en ce monde sans mourir, et pourtant celui-là seul qui le verra, vivra. C'est vrai ! Les deux sont vrais ! Tu ne peux voir Dieu, mais Dieu, pourtant, se fait voir. D'autres ont cherché avant toi et ils ont trouvé. Ils n'auraient pas trouvé à cause de leur effort, et pourtant, sans cet effort, ils n'auraient pas trouvé. Ce désir qui est en toi de trouver Dieu, ce désir qui sourd au plus profond de toi, ce désir qui est ton désir, ce désir que tu as et que n'a pas ton voisin, ce désir qui est de toi est dans sa source la plus profonde, un désir qui vient de Dieu.

JEUDI

LA NUIT OBSCURE   ST JEAN DE LA CROIX  ( ed du cerf)

Chansons de l'âme qui se réjouit d'avoir atteint
le haut état de perfection qui est l'union avec Dieu
par le chemin de la négation spirituelle.

1. Par une nuit obscure,
enflammée d'un amour plein d'ardeur,
ô l'heureuse aventure,
j'allai sans être vue
hors de ma maison apaisée.

2. Dans l'obscur et très sûre,
par l'échelle secrète, déguisée,
ô l'heureuse aventure,
dans l'obscur, en cachette,
ma maison désormais apaisée.

3. Dans cette nuit heureuse,
en secret, car nul ne me voyait,
ni moi ne voyais rien,
sans autre lueur ni guide
sinon celle qui en mon cœur brûlait.

4. Celle-ci me guidait,
plus sûre que celle de midi
au lieu où m'attendait,
moi, je savais bien qui,
à un endroit où nul ne paraissait.

VENDREDI

5. Ô nuit qui a conduit,
ô nuit plus aimable que l'aurore,
ô nuit qui a uni
l'ami avec l'aimée,
l'aimée en son ami transformée.

6. Contre mon sein fleuri
qui entier, pour lui seul, se gardait,
il resta endormi,
moi je le caressais
et l'éventail des cèdres l'éventait.

7. L'air venant du créneau,
quand mes doigts caressaient ses cheveux,
avec sa main légère
à mon cou me blessait
et tenait en suspens tous mes sens.

8. En paix je m'oubliai,
le visage penché sur l'ami.
Tout cessa, je cédai,
délaissant mon souci,
parmi les fleurs de lis oublié.

SAMEDI

Sainte Mère du Rédempteur
Porte du ciel, toujours ouverte,
étoile de la mer
viens au secours du peuple qui tombe
et qui cherche à se relever.
Tu as enfanté,
ô merveille !
Celui qui t’a créée,
et tu demeures toujours Vierge.
Accueille le salut
de l’ange Gabriel
et prends pitié de nous, pécheurs.

JEAN-PAUL II

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 7 janvier 2004

"Alma Redemptoris Mater... Sainte Mère du Rédempteur...". C'est ainsi que nous invoquons Marie au cours du temps de Noël, en reprenant une ancienne et suggestive antienne mariale, qui se poursuit, entre autres, par ces mots: "Tu quae genuisti natura mirante, tuum sanctum Genitorem - Toi, dans l'émerveillement de la toute la création, tu as engendré ton Créateur".

Marie, Mère de Dieu! Cette vérité de foi, profondément liée aux fêtes de Noël, est particulièrement soulignée dans la liturgie du premier jour de l'année, solennité de la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu. Marie est la Mère du Rédempteur; elle est la femme élue par Dieu pour réaliser le projet salvifique centré sur le mystère de l'incarnation du Verbe divin.

BONNE SEMAINE A VOUS

Pensez à nous confiez vous intentions 

+ antoine marie , recteur

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité