où sont mes priorités de vie ? quelle place dans ma vie pour Dieu et pour César ou la vie civile ?

«  rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »

Ce commandement du Seigneur proclamé pour déjouer les hypocrites pharisiens a été le fondement de la séparation des pouvoirs entre la société civile et la société religieuse.

Mais à y regarder de plus prés , dans le dialogue avec les pharisiens qui voulaient opposer le message de Jésus, message de libération,  à la société de l’occupant romain , le Seigneur montre qu’Il ne vient pas comme un libérateur ou un révolutionnaire civile mais qu’Il cherche à faire la révolution dans nos cœurs .

A la question  d’une journaliste «  qu’est ce qu’il  faut faire pour changer le monde ? », Mère Térésa répondait «  commençons par changer nos cœurs à toutes deux ».

Alors le commandement du Seigneur nous interpelle personnellement :

où sont mes priorités de vie ? quelle place dans ma vie pour Dieu et pour César ou la vie civile ?

Le chrétien doit s’engager dans la cité , il doit se sentir responsable de lui même et de ses frères pour toujours plus d’humanité ; mais il ne doit pas oublier que cela ne peut se faire sans se laisser d’abord transformer lui même au plus profond par un contact avec la Source , Dieu.

La société n’a pas à faire du religieux son horizon mais le religieux ne peut faire sans compter avec la volonté d’apporter Dieu à la société en termes de respect des autres et de l’humaine condition .

Question de priorité et de cohérence : si vous ne bâtissez pas sur Dieu et sa Parole il est fort probable que vous construisiez sur du sable pour des factions ou des opuscules .

Alors cette semaine , comment allons nous vivre cette relation à Dieu et aux autres , quelles places pour chacun ?

Un chrétien qui s’enferme dans le travail, dans le soucis terrestres , dans les groupes de réflexions civiles , tous légitimes , sans penser à allez voir du côté de la Parole de Dieu ,n’est en fait qu’un hypocrite .

Rendons donc à Dieu la place qui Lui convient , la première , et au lieu de courir les chimères du temps , prenons du temps pour creuser en nous ce désir de combler l’homme qui nous vient de Dieu  , alors nos occupations pour César cesseront d’être du bruit pour rien .

+ antoine marie